Hubert :
Bonjour à tous, on se retrouve pour parler de Power BI.
C'est un produit qu'on aime beaucoup, est ce que tu pourrais me dire pourquoi tu conseillerais l´usage de Power BI et pourquoi nos clients le choisiraient ?
Ismaïl :
Très bonne question ! Microsoft Power BI a été pensé initialement pour la Data Visualisation, ce qui est maintenant réducteur
pour parler de Power BI parce que Power BI est plus une offre globale.
On parle aujourd'hui d'offre et non de services parce qu'il y a énormément de services qui tournent autour de l'offre Power BI .
Aujourd'hui, Power BI est de plus en plus adopté. Pourquoi ?
Parce que c'est un outil qui est simple à prendre en main , qui répond à beaucoup d'usages (pas que de la « dataviz »)
et qui progresse que ce soit en terme de facilité d'usage ou de développement d'outils et qui est reconnu par Gartner en tant que leader
depuis 2019. Donc Power BI prend énormément de valeur sur le marché et surtout, (il ne faut pas se mentir) sur le côté budget,
Power BI est très intéressant parce qu'il a une offre en premier accès à partir de 9 euros par mois par utilisateur, ce qui est dérisoire dans un budget IT.
Hubert :
D'accord donc c'est d'abord un outil de visualisation. Est-ce que tu pourrais donner quelques fonctionnalités ?
Ismaïl :
Alors Power BI est pensé pour être déjà collaboratif. ça veut dire quoi ?
ça veut dire que l´on développe un rapport basé sur un modèle de données et on le publie ensuite .
On le publie pour qu'on puisse partager ce rapport avec d'autres collaborateurs qui puissent eux-mêmes fabriquer
leur propre rapport, modéliser, changer un rapport existant, etc . ça c'est l'esprit collaboratif !
C'est pour la partie Data-Visualisation. Power BI permet également, à part cette partie de reporting, de créer le modèle de données et
en amont de se connecter à différentes sources de données . On parle d'une centaine de sources données compatibles côté Power BI .
La source de données que vous utilisez, qui est classique, que ce soit un ERP, un CRM, une base de données, un fichier, etc.., aura des connecteurs natifs dans
Power BI. Si vous êtes sur une base de données qui est chez un concurrent (par exemple Snowflake, GCP (Google Cloud Platform), ça marche nativement
de manière sécurisée, simple et rapide !
Donc Power BI est compatible avec différents « Use Case » et vous permet de récupérer les données, de les auditer, de faire
des traitements dessus et après de modéliser classiquement le schéma
en étoile , d´utiliser les bonnes pratiques et ,in fine, de déployer un rapport avec plein d'options, plein de possibilités et cela de manière sécurisée
(on peut mettre de la sécurité même au niveau de la donnée ). Tout ça bien évidemment doit être régi par de la gouvernance de donnée pour bien appréhender
l'outil.
Hubert :
Mais est ce que j'abandonne Excel ?
Ismaïl :
Effectivement, donc aujourd'hui, quand on fait de l'analyse de données dans les entreprises, c'est généralement de l'Excel qu'il y a derrière.
Il ne faut pas non plus brusquer les gens pour leur dire « Arretez tout, utilisez Power BI », ce n´est pas l'objectif.
Power BI vient compléter Excel. On a fait un Webinar à ce sujet que vous pouvez revoir d'ailleurs (Replay cf. Home Kwanzeo).
Il est donc là pour compléter Excel. Mais ça veut dire quoi ? Cela veut dire qu´il vient enrichir Excel parce qu´Excel, ce sont des croisements de données,
mais à partir du moment où il faut se connecter à plusieurs sources pour récupérer l'information, créer un graphique, faire un copier-coller sur PowerPoint, etc..
là Power BI propose (ces fonctionnalités) nativement . Il est là pour automatiser vos tâches, pour vous simplifier la vie sur la partie analyse.
Hubert :
Power BI peut se connecter à Excel, Excel peut se connecter à Power BI :
c'est vraiment une relation complémentaire entre les 2 !
D'accord, tu as un aspect collaboratif, partage de l'information qui est peut-être encore, même s'il existe aussi dans Excel plus fort dans Power BI…
Ismaïl :
… et qui est surtout sécurisé. Parce qu´aujourd'hui, quand on envoie un Excel, on envoie les données avec,
donc avec Power BI, c'est vraiment l'accès à la donnée sans tout ce qui est sous-jacent et qui reste sécurisé de l'autre côté.
Hubert :
Très bien. Donc effectivement c'est un beau produit qui évolue bien, mais comment cela se passe (pour le mettre en place) ?
Est-ce que c'est le service informatique de l'entreprise ? Est-ce que ce sont des utilisateurs avancés ?
Quelles recommandations tu aurais et comment ça se passe pratiquement ?
Ismaïl :
Comme il a été pensé self-service, l'idée c'est que tout un chacun peut le faire. C'est effectivement le cas mais pour éviter le silotage de données,
l'effet « Access » qu'on avait sur les bases Access avant, pour éviter que chacun détienne la vérité de son côté, ce n'est pas l'idéal.
Il y a plusieurs approches « bottom up », « top down ».
Qu'est-ce qu'on conseillerait ? C'est que l'IT maîtrise le modèle de données. Comme cela, il sécurise l'accès aux données.
L´IT fournit un modèle qui est puissant, robuste, qui s'adapte aux modifications dans les sources sous-jacentes .
Le métier quant à lui fait son analyse via la mise en place de rapports , via l'optimisation aussi de modèles.
S'ils ont besoin dans un contexte ponctuel , le métier peut ajuster le modèle en ajoutant une source, un champ.
Mais derrière il faut penser toujours à industrialiser et surtout à monitorer l'usage.
Hubert :
Il y a peut-être aussi un rôle de l´IT d'aider des utilisateurs dans des cas compliqués.
ça dépend de l'usage exactement mais cela peut venir un enjeu sur des cas complexes ?
Ismaïl :
Bien évidemment, il faut monitorer, assister, accompagner et surtout former les utilisateurs à l'utilisation de Power BI.
Hubert :
Dernière question :
Donc si on comprend bien, Power BI évolue et est capable de faire énormément de choses, donc de prendre en charge l'ensemble d'une plateforme BI (Business Intelligence).
Pourtant, on utilise d'autres plateformes. Dans le monde Microsoft, on va sur Azure, on crée des Data Lake et autres.
Quelle est la différence entre les deux ? Qu'est-ce que tu recommanderais de de ce côté, dans l'usage de Power BI versus d'autres solutions ?
Ismaïl :
C'est une très bonne question parce qu´effectivement, aujourd´hui, on a un outil qui évolue rapidement :
Power BI, c'est un cycle de de déploiement à peu près chaque mois. On a beaucoup de nouveautés, que ce soit sur la partie
desktop, sur la partie service etc... et comme je le disais en introduction, Power BI, c'est n´est pas que de la Data Visualisation.
Aujourd'hui, cela permet aussi de faire de l'ingestion de données, de la modélisation de données...
Donc on peut se poser la question légitimement, pourquoi je ne ferais pas tout dans Power BI ? La réponse technique est : c'est faisable !
Mais attention, il y a des limites en fonction de votre licence. Si vous êtes sur du Pro, la fameuse licence à 9 euros par mois,
vous êtes sur des tailles de modèle à un giga, donc c'est vraiment trop petit par rapport à l'usage.
Vous pouvez partir sur du Premium per user, vous serez à 100 giga et là aussi cela peut être limité si vous avez plus d'usage.
Vous pouvez partir plus sur du Premium mais cela commence à chiffrer donc en fonction de votre réel besoin, de la taille, la volumétrie, les usages, les fonctionnalités, ...
vous pouvez décider de partir sur Power BI ou pas. Sachant qu'effectivement aujourd'hui, on voit des nouveautés comme le Data Flow Gen 2
permettant non pas de garder les données dans Power BI, mais de les stocker dans une autre base de données , c'est tout à fait possible.
Donc effectivement, on peut surveiller l'avancée de Power BI dans ce domaine, mais je pense qu'aujourd'hui il est encore prématuré pour dire « je prends
Power BI pour remplacer toute ma chaîne décisionnelle ».
Hubert & Ismail :
Puis après, il y a des outils dédiés qui sont qui font très bien leur travail, on en a déjà parlé sur l'IA et d´autres infrastructures, peut être plus ouvertes.
Aussi, il peut y avoir un biensûr hybride, réutilisable.
Merci à toi et merci à tous.
N'hésitez pas à prendre contact avec nous pour toutes questions liées à la Data Intelligence.