Interview Gestion des référentiels de données Groupe AGRICA


Interview filmée :
Témoignage de notre client Groupe AGRICA, sur la gestion des référentiels de données - Master Data Management - MDM

Dans cet échange entre Hubert de Charnacé (Fondateur de Kwanzeo), Stéphan Verdier (Directeur du Pôle Data Management Kwanzeo), Benoit Benard (Architecte de données au sein du Groupe Agrica) et Jacques Konde-Batoum (Ingénieur Data et Leader Technique au sein des équipes MDM du Groupe Agrica), ils vous partagent les enjeux des projets de référentiels de données et leurs avis sur la solution Semarchy.

Transcription de l'interview filmée :
Témoignage de notre client Groupe AGRICA, sur la gestion des référentiels de données (Master Data Management - MDM) avec la solution de notre partenaire SEMARCHY


PRESENTE PAR

  • Hubert De Charnacé (Fondateur et PDG de KWANZEO)
  • Benoît Benard (Architecte de données au sein du Groupe AGRICA)
  • Jacques Konde-Batoum (Ingénieur Data et Leader Technique au sein des équipes MDM au sein du Groupe AGRICA)
  • Stéphan Verdier (Directeur du Pôle Data Management pour KWANZEO)

SOMMAIRE

  • Présentation du Groupe AGRICA
  • Quelles sont les fonctionnalités principales d'un système de MDM de gestion des référentiels de données ?
  • Pourquoi choisir la solution Semarchy ?
  • Comment réussir un projet de gestion des référentiels ?

Dans cet échange avec notre client, nous vous partageons les enjeux des projets de référentiels de données et leur retour d'expériences avec la solution de notre partenaire l'éditeur Semarchy.


Transcription

Présentation du Groupe AGRICA


    Hubert :
    Bonjour,
    D'abord merci beaucoup d'être présent et de nous permettre d'échanger sur la gestion des référentiels de données (en anglais, le Master Data Mangement). Benoît, est ce que vous pouvez vous présenter et nous présenter le Groupe AGRICA ?

    Benoît :
    Je suis Benoît Benard, je suis Architecte de données au sein du Groupe AGRICA. Qu'est ce que le Groupe AGRICA ? Le Groupe AGRICA c'est un organisme de protection sociale spécialisé, un acteur privilégié du monde agricole qui contient aujourd'hui plus d'un million de cotisants. Donc on a quand même une population très conséquente et on sert différents risques, que ce soit de la santé, de la prévoyance retraite, retraite complémentaire, de l'épargne et aussi on fait des actions sociales. On est constitué de trois institutions de Prévoyance donc on a différentes entités au sein de ce groupe.

    Jacques :
    Moi, c'est Jacques Konde-Batoum. Je suis Ingénieur Data de formation. Je suis actuellement Leader Technique au sein des équipes MDM au sein du Groupe AGRICA.

    Stéphan :
    Moi, je suis Stéphan Verdier, Directeur du Pôle Data Management KWANZEO.

Quelles sont les fonctionnalités principales d'un système de MDM de gestion des référentiels ?


    Hubert :
    Avant que l'on rentre dans le sujet, ce serait bien d'avoir une petite définition dela gestion des référentiels de données, donc du Master Data Management (MDM). Jacques, est-ce que vous pourriez-nous partager votre vision.

    Jacques :
    Le Master Data Management, c'est la gestion des données de référence. Ce sont les données stratégiques qui sont critiques, qui sont sensibles et qui gravitent dans l'entreprise, qui sont véhiculées, qui sont distribuées au sein de l'entreprise.

    Hubert :
    D'accord, donc des données stratégiques et en même temps utilisées un peu partout dans le Système d'Information.

    Jacques :
    Elles sont partagées au sein des différentes briques applicatives dans le Système d'Information.

    Hubert :
    Et donc, s'il y a un problème de qualité de données, s'il y a des erreurs sur ce type de données cela peut être grave, important pour l'entreprise.

    Jacques :
    Tout à fait, c'est très impactant, c'est pour cela que ces données là doivent être bien gérées. Il faut faire une mise en qualité pour ces données là pour garantir la cohérence au sein du Système d'Information.

    Hubert :
    Stéphan, est-ce que tu pourrais nous préciser quelles sont les fonctionnalités principales d'un système de Master Data Management (MDM) de gestion des référentiels ?

    Stéphan :
    Je vais surtout parler de file de certification, c'est le cœur du MDM. En fait les applicatifs vont intégrer des données dans le MDM. On va passer dans une file de certification et dans cette file de certification vous allez avoir plusieurs étapes :

    • La première étape, c'est de vérifier les données brutes et on va rejeter forcément les données qui sont de mauvaise qualité.
    • Les étapes suivantes sont des étapes d'enrichissement pour améliorer la qualité des données, aussi pour normaliser, standardiser les données, vérifier si on peut faire des interrogations via des API externes comme l´Insee.
    • Ensuite, vient une étape de ressemblance des informations. Dans cette étape de ressemblance des informations, on va prendre deux personnes, par exemple deux personnes physiques ou morales et on va vérifier si elles sont capables de se rapprocher.

    Hubert :
    Si on pense que c'est les mêmes personnes.

    Stéphan :
    C'est exactement cela. Si on pense que c'est la même personne, ensuite on peut rapprocher automatiquement ces informations ou créer des suggestions. à partir du moment où il y a de la suggestion on demande à un utilisateur de vérifier si le MDM a bien fait son travail.

    Hubert :
    Il y a un impact aussi sur l'organisation, il y aura différentes personnes qui auront un rôle sur la qualité des données sachant que la solution de Master Data Management va d'abord essayer de traiter les choses d'elle-mêmes et de les rapprocher. Donc, on arrive à ce qu'on appelle un Point de vérité ou Golden Record qui est une donnée qu'on estime comme étant suffisament bonne...

    Stéphan :
    En fait, qui représente l'information sur un sujet pour l'entreprise.

    Hubert :
    Cette donnée, comment le Système d'Information va en bénéficier ?

    Stéphan :
    Une fois que ce Golden est créé, le but est de la diffuser aux différents CRM, ERP ou même que des applications comme des front, des sites web aillent chercher l'information directement dans le MDM.

    Hubert :
    Soit on leur diffuse, soit ils vont aller la chercher d'eux-mêmes. On est content parce que la qualité de l'ensemble du Système d'Information a monté d'un cran !

Pourquoi avoir choisi la solution Semarchy ?


    Hubert :
    Vous (le Groupe AGRICA), vous aviez choisi Semarchy dans cet appel d'offre. Vous aviez fait une consultation en 2015, donc pourquoi vous avez retenu Semarchy ? Ou qu'est-ce que vous appréciez ?

    Benoît :
    Déjà, on a retenu Semarchy parce qu'il répondait à l'ensemble des besoins métiers ça c'est le premier point. L'autre point, ce qu'on a vraiment aimé, c'est son côté simple en fait. C'est une solution finalement qui est au premier abord assez basique mais qui contient toute la richesse évoquée par Stéphan. Il est assez simple à appréhender. Ce rôle de certification est vite compris par les métiers et ils s'approprient vite l'outil donc c'est un vrai "plus" en tout cas dans le choix. De plus, c'est un système assez ouvert effectivement pour l'intégration, l'exposition de données donc ça, c'est un "plus" en termes d'Architecture et en tout cas cela répondait pleinement aux besoins des métiers.

    Hubert :
    Jacques, la même vision au niveau du choix de Semarchy ?

    Jacques :
    Oui, tout à fait. Je dirais juste qu'il faut aussi mentionner la convivialité au niveau des IHM qui est user-friendly, facile à prendre en main. Je pense que c'est ce qui fait la différence avec d'autres solutions proposées sur le marché.

    Hubert :
    En terme d'architectures techniques, est-ce qu'il y a de grandes particularités sur ce type de projet ou dans l'intégration ? Plutôt simple à intégrer ?

    Benoît :
    Plutôt simple à intégrer, oui, cela va dépendre du nombre de sources vers lequel on va alimenter. Effectivement, si on a deux, trois ou vingt sources, la complexité va être un peu différente. En effet, il n' y a pas en soi de complexité spécifique, technique sur ces projets.

Comment réussir un projet de gestion des référentiels ?


    Hubert :
    Sur la partie projet, auriez-vous des points de recommandations pour réussir un projet de gestion des référentiels ou des points d'attention ... des choses importantes ?

    Jacques :
    Je dirais, pour moi, réussir un projet MDM (Master Data Management), il faut mettre tout le monde autour de la table. Il ne faudrait pas que la DSI s'accapare du projet et le fasse "dans son coin". Sinon, à la fin on n'aura pas le résultat escompté. C'est ce que je dirais, c'est la première recommandation que je pourrais donner. Qu'en penses-tu Benoît ?

    Benoît :
    Si, si, je partage effectivement cet avis, il ne faut pas le prendre comme un projet technique avant tout. Effectivement, on vient de dire, le côté technique n'est pas le plus difficile. C'est vraiment un projet métier où on va travailler sur la définition des données. Qu'est-ce qu'une donnée ? Comment on l'enrichit ? Comment on la valorise ? C'est vraiment tous ces aspects-là qui sont importants. Cela attire effectivement après aussi les questions de gouvernance comme tu (Stéphan) l'as évoqué tout à l'heure avec peut-être certains profils qui vont aller intervenir, confirmer les certifications, peut-être ajuster de la donnée directement donc c'est surtout ces aspects-là qu'il faut bien prendre en considération dès le début.

    Hubert :
    Stéphan, tu parlais tout à l'heure du fait qu'il y a des corrections automatiques ou des corrections qui sont arbitrées par des utilisateurs. Donc en fait ces personnes sont du côté du métier, elles ont un rôle ou elles font le lien entre l'IT et le métier mais qui ne sont pas forcément tous dans la DSI.

    Benoît :
    C'est plutôt côté métier qu'il faut avoir justement une vraie connaissance de la donnée plutôt que des compétences techniques.

    Hubert :
    Est ce qu'il y a d'autres points d'attention particuliers concernant la réussite d'un projet ?

    Stéphan :
    Il faut avoir un Sponsor aussi, comme on disait et comme a précisé Benoît, il vaut mieux qu'il soit côté métier.

    Benoît :
    On peut commencer ses projets petits et puis les faire grossir. Il ne faut pas avoir forcément une énorme ambition dès le début. C'est quelque chose de nouveau généralement quand un MDM s'installe dans les entreprises avec les problématiques vraiment sur des données qu'on n'a pas forcément l´habitude de traiter. Donc il ne faut pas hésiter à y aller, soit entre guillemets source par source ou entité par entité. Il faut peut-être dire je commence par des personnes physiques après je vais prendre les personnes morales et grossir petit à petit le périmètre.

    Hubert :
    Merci beaucoup d'être venu, d'avoir accepté notre invitations, d'avoir échanger sur le sujet important du Master Data Management. Je vous souhaite une longue vie à ces projets et une belle évolution.